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Festivités

Journée tulipes d’Agen 2022

Date de l’événement: samedi 26 mars 2022

Le Conservatoire d’Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine (CEN) fête comme chaque année le printemps au verger à tulipes de Villebramar, dans le Lot-et-Garonne. La tulipe d’Agen est une espèce sauvage en voie de disparition, dont on peut encore observer la floraison dans quelques espaces protégés, entre mars et avril.

Programme

  • 9h30 : accueil au lieu-dit «Videau»
  • 10h : randonnée découverte de la flore et de la faune autour du verger de pruniers
  • 12h : visite de la ferme de Videau
  • 12h45 : pique-nique (à prévoir) à la ferme
  • 14h : visite du verger aux tulipes d’Agen

Infos pratiques

Prévoyez une tenue adaptée en fonction de la météo, dont des chaussures de marche, eau, chapeau, etc. Sur le site, la cueillette est interdite, mais vous pourrez prendre des photos si vous voulez repartir avec des souvenirs.

Renseignements

Par téléphone: 07 66 58 52 79 (Florent Hervouet, du CEN)

cen-nouvelle-aquitaine.org

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Vie pratique

Pourquoi l’or vert doit rester sur la commune

Par « déchet vert », on désigne le produit issu de la tonte des pelouses, les feuilles mortes, les résidus d’élagage et de débroussaillage, et tous les déchets végétaux des parcs et jardins. En France, on produit 160 kg de déchets verts par personne et par an. On a calculé que 9% des foyers choisissent de les brûler, alors que c’est interdit par la loi 1.

Contre l’incinération, il y a l’argument sanitaire: 50 kg de déchets verts brûlés émettent autant de particules qu’une voiture diesel récente sur 9800 km, ou que la chaudière à mazout d’un pavillon pendant 6 mois. L’autre raison est écologique: dans le contexte du réchauffement climatique, il s’agit de limiter les émissions de carbone.

Justement, les déchets verts représentent un outil de séquestration du carbone: à l’état de compost, ils font augmenter le taux de carbone organique du sol et la capacité de celui-ci à absorber le carbone atmosphérique 2. Utilisés comme paillage sous forme de BRF (bois raméal fragmenté), ils sont les alliés du jardinier pour préserver l’humidité, lutter contre les mauvaises herbes, améliorer la structure… un véritable or vert!

Pierre Pernix, maraîcher à Villebramar, consomme chaque année 24 T de compost de déchets verts pour une surface agricole utile de 4000 m2. Le compost est utilisé comme paillage et comme lit de semence. Après une culture, il est incorporé et améliore la structure comme la qualité du sol. Le recours aux outils mécaniques est de moins en moins nécessaire grâce à de tels apports de matière organique.

Or, la gestion des déchets verts a un coût important pour la collectivité. En Nouvelle-Aquitaine, ils représentent 35% des apports en déchetterie. 285 T de déchets verts rejoignent chaque année la déchetterie de Monclar-d’Agenais. Les frais (transport, usure du matériel, personnel…) s’élèvent à environ 13 000 € par an pour la communauté des communes Lot-et-Tolzac (CCLT). Et la quantité de déchets verts déposés ne cesse d’augmenter!

Grâce au broyage sur place, la CCLT estime pouvoir détourner de la déchetterie 233 T de déchets verts par an. Et économiser une part importante des frais engagés par la collectivité, donc le contribuable, pour leur gestion. Le bilan carbone de l’opération serait amélioré en réduisant drastiquement les déplacements tout au long de la filière de compostage (usagers vers la déchetterie, transporteurs vers les plateformes de compostage).

Le produit du broyage sera laissé à disposition de la commune si les usagers ne souhaitent pas le valoriser dans leur propre jardin. Dans le cas de Villebramar, l’excédent de broyat sera très utile à soutenir l’activité professionnelle d’un agriculteur comme Pierre Pernix, en tant qu’apport de matière organique locale et gratuite. Le maraîcher s’engage à participer à l’organisation et l’opération du broyage.

En conclusion, la mise à disposition d’un broyeur sur la commune a tout d’un bonne solution à la problématique des déchets végétaux. Cette méthode bénéficiera au budget communautaire, allégera l’impact sur l’environnement et encouragera les bonnes pratiques agricoles en fournissant localement de la matière organique à teneur élevée en carbone.

Les modalités et la fréquence de la mise à disposition d’un broyeur communautaire restent à définir. Les méthode de réduction ou de valorisation des déchets végétaux dans le jardin même des particuliers est encouragée 3. Bien sûr, le dépôt en déchetterie restera possible, mais la participation des habitants de Villebramar à la valorisation de l’or vert en circuit fermé est largement préférable!

Notes

  1. Valorizon: Le brûlage des déchets verts
  2. Zerowaste France: Du compost pour améliorer la séquestration du carbone dans les sols non-cultivés
  3. Guide du jardin zéro déchet de l’ADEME
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Vie pratique

La télémédecine arrive en 2020

La télémédecine est une solution de soins proche de chez vous, prévue au premier trimestre 2020.

La téléconsultation consiste à réaliser une consultation médicale par vidéo répondant aux mêmes critères de qualité et aux mêmes exigences qu’un rendez-vous physique. Elle est particulièrement adaptée aux pathologies du quotidiens. Elle est effectuée avec un professionnel inscrit à l’Ordre des Médecins. A l’issue de la consultation, une ordonnance pourra être délivrée et si besoins le patient pourra être redirigée vers un professionnel de santé à proximité de son lieu de vie.

La téléconsultation est déjà une réalité dans notre département, elle répond à un besoin de soins de la population confrontée à la désertification médicale. Ainsi, afin d’apporter une réponse au manque de médecins généralistes dans notre territoire, La Pharmacie de Guyenne à Tombebœuf va proposer, à tous les habitants de la Communauté de Communes Lot et Tolzac, à partir de mi-Février 2020 la téléconsultation au sein même de la pharmacie avec un espace dédié.

Dans cet espace de confidentialité, une borne mettra en relation un médecin généraliste et un patient en moins de 15 minutes 6j/7j et sans avance de frais. Cette borne toute équipée offrira aux patients les conseils et le diagnostic d’un médecin en toute autonomie. Loin de remplacer le médecin traitant, cette consultation constituera un canal complémentaire rapide d’accès.

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Vie pratique

Changement horaires de distribution du courrier

Depuis le 7 janvier 2020, la Poste a revu le découpage géographique des facteurs de la Plateforme Courrier Colis de Villeneuve-sur-Lot,
pour permettre d’apporter un service de qualité et développer les services de proximité rendus 6 jours sur 7.

Désormais les tournées de distributions du courrier et du colis se
déroulent jusqu’en début d’après midi, ce qui permet aux facteurs de prendre une pause déjeuner.

Cette nouvelle organisation n’a aucun impact sur les horaires des
bureaux de poste.

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Patrimoine

Rénovation de l’église de Villebramar

Un peu d’histoire

L’église paroissiale Saint-Saturnin existe probablement à Villebramar dès le haut Moyen Age, d’après la dédicace de la paroisse à Saint-Saturnin de Toulouse, elle n’est mentionnée
pour la première fois qu’au 13ème siècle ; sous l’Ancien Ré-
gime, elle est une dépendance du prieuré de Sainte-Livrade.

L’édifice actuel n’est pas antérieur à la fin du Moyen Age: le portail occidental notamment, de tradition gothique, paraît dater du 15ème siècle. Les murs de la nef et du chevet, de même que ceux de l’ancienne sacristie attenante à une chapelle au nord, appartiennent quant à eux à une campagne de reconstruction du 16ème siècle ; le chœur et une travée de nef étaient voûtés, d’après les colonnes
et les départs de nervure qui subsistent. Une porte en arc brisé et les anciennes fenêtres dans le mur sud, ainsi qu’un arc surbaissé au nord, ont été murés à une date indéterminée.

De grosses réparations sont mentionnées en 1845, par l’architecte Delbrel de Villeneuve-sur-Lot, et Jean Fauché, charpentier à Saint-Etienne-de-Fougères ; de cette campagne datent probablement les contreforts de la nef. La nouvelle sacristie au sud est édifiée en 1880. La façade occidentale et le clocher-mur sont restaurés en 1887, sur les devis de l’architecte d’arrondissement Adolphe Gille par l’entrepreneur Pourcharesse, de Tombebœuf ; de nouveaux travaux sont mentionnés en 1921.

Les travaux

La municipalité a décidé d’entreprendre des travaux de restauration et d’embellissement intérieur de l’église, en continuité de ceux déjà réalisés (vitraux, fresque…). Cette fois-ci c’est le plafond et son lambris qui ont été visés. Ce dernier semble avoir été réalisé en 1959, une inscription sur un mur ainsi que le témoignage de M. Bruno Marsetti qui a effectué son premier chantier ici à Saint-Saturnin confirme cette hypothèse.

Des traces d’eau constatées sur le plafond ont donc poussé la municipalité à faire intervenir l’entreprise Comte-Audiberti pour contrôler l’état de la structure. Un échafaudage de 3 niveaux a été érigé sous la totalité de l’église à 1,80m sous le plafond ancien. L’idée première était de mettre à nu la charpente de l’église révélant ainsi la structure aux visiteurs.

C’est alors que ce simple contrôle s’est avéré primordial. Quelques fermes supportant la toiture ont dû être renforcées. Les entraits, pièce horizontale constituant le triangle de la ferme, ont été moisés pour reprendre les charges qu’elles supportent. Cette intervention, la plus économique, rend ces fermes moins originales. Sur une charpente déjà abîmée par le temps, il a donc été préféré de reconstituer le plafond et son lambris à neuf.

En parallèle, il a été décidé d’améliorer l’éclairage de l’église jugé trop faible. Sous le conseil de Vincent Souleillebout, électricien, il a été décidé d’installer des appliques murales, créant une lumière en contre-plongée, du bas vers le haut de l’édifice. A cette occasion, les fils d’alimentation seront intégrés par saignées en suivant les joints des pierres constituant les murs. Cette décision devançait les futurs travaux de maçonnerie intérieure visant à mettre à nu les murs qui seront ensuite sablés et jointés par l’entreprise Tradirev.

C’est en visitant le chantier et en observant les arches en ogive de type gothique situées dans le cœur que nous avons évalué la nécessité de redonner toute leur hauteur aux arches tronquées par le plafond. En effet, l’installation du lambris en coque de bateau a nécessité une structure trop imposante en sous-face de la charpente, les moulures des arches ont dû être partiellement détruites de manière à installer la structure de l’ancien plafond. Dans tous les cas, les arches ont subi des dommages, ce sont principalement les moulures des clés de voûte qui ont souffert de cette initiative. Nous avons donc décidé de reconstruire un plafond plat qui sera lambrissé et seulement verni.

La présence des maçons a permis de dialoguer des prochains travaux. Tant que l’échafaudage est en place, ils sont intervenus sur le pourtour du mur sur lequel le lambris sera ajusté : décrépissage, réfection des arches, sablage et jointage de la partie supérieure des murs. Cette étape qui devait donc rester en attente à dû être partiellement anticipée pour assurer un meilleur rendu entre le travail de maçonnerie et la finition de la charpente qui prendra fin courant janvier.